F.A.Q
Jusqu’à 3 mois le chiot est dans sa période de socialisation. C’est durant cette période que le cerveau est le plus malléable. Une petite quantité d’expériences va produire une grande quantité d’apprentissages. Passer les 3 mois toutes les connexions neuronales non « connectées » seront détruites. Il est souhaitable et beaucoup plus facile pour la suite de commencer au plus tôt l’éducation de votre chiot. La façon dont cette période est vécue par le chiot déterminera beaucoup de choses pour la suite. Les habitudes étant difficiles à changer, il sera plus simple pour vous de prendre au plus vite les bons reflexes.
Pour un chien adulte nouvellement accueilli, il est important de faire un point afin de mettre en place les bons comportements pour vous faciliter la vie par la suite en ne laissant pas s’installer des comportements indésirables. Je vous donnerai également tous les conseils nécessaires pour construire une relation sereine et confiante avec lui. En effet suivant son passif des traumatismes peuvent en découler et la transition dans une nouvelle famille est parfois compliquée !
Lors du bilan je vous questionnerai au sujet de votre chien afin de recueillir les informations qui me seront nécessaires pour la suite, son « historique » en quelque sorte. Nous verrons également vos habitudes de vie avec votre chien.
J’analyserai la personnalité de votre chien afin de le comprendre au mieux.
Nous vérifierons si les besoins fondamentaux sont comblés.
Dans le cadre d’un bilan comportemental nous parlerons bien évidemment du comportement gênant.
Nous définirons les objectifs que vous souhaitez atteindre afin que je puisse vous proposer une trame éducative personnalisée en prenant en compte toutes les informations que vous m’aurez donné durant l’entretien.
La bienveillance étant une valeur primordiale pour moi, aucun jugement ne sera porté sur l’éducation de votre chien. Il est parfois mal vécu par certain propriétaire d’avoir un chien présentant un trouble du comportement malgré leurs efforts pour le faire disparaître (le comportement, pas le chien 🙂 ). Un comportement problématique peut arriver rapidement pour de multiples raisons et je suis là pour vous aider à comprendre son origine et le corriger durablement.
Non, le nombre de séances nécessaires est impossible à quantifier précisément.
Dans tous les cas, mon objectif étant de vous permettre d’atteindre vos objectifs le plus rapidement possible je m’engage à mettre tout en œuvre dans cette optique tout en gardant la qualité du travail. La plus belle des récompense pour moi est de voir un binôme n’ayant plus besoin de mon aide.
Dans le cadre d’une rééducation, les paramètres à prendre en compte sont nombreux. pour exemple il y a : les capacités du chien à recevoir les consignes de son propriétaire, depuis combien de temps le comportement est installé, le nombre de fois où le chien s’est renforcé dans ce comportement (d’où l’intérêt de prendre le problème en charge le plus tôt possible), l’investissement du propriétaire, la présence ou non de « saboteurs » : vous savez, mamie qui donne un petit bout de poulet au chien si malheureux qui quémande à table, le mauvais comportement en lui même : un chien réactif humain au moindre regard demandera plus de travail qu’un chien qui tire en laisse, l’objectif final souhaité, etc… donc non il n’est pas possible de vous annoncer à l’issu du bilan du nombre de séances nécessaires !
Dans le cadre d’un suivi éducatif pour un chiot l’apprentissage des ordres « de base » : assis, couché, pas bouger, le rappel et la marche en laisse est généralement très rapide.
Tout est améliorable !
Les limites seront définies par les capacités de votre chien, votre envie de vous investir.
Ma philosophie n’étant pas de créer des « chiens robots » ou bien des « chiens de cirque » mais bel et bien des chiens heureux et adaptés à la famille dans laquelle ils vivent je me pose des limites éthiques.
Si votre chien se désintéresse complètement des jouets depuis toujours et que vous voulez en faire un champion du frisbee je risque de vous dire qu’il faudra revoir les objectifs à la baisse.
De même un chien désocialisé qui réagit sur tous les chiens ne deviendra pas un chien ultra-sociable toujours prêt à jouer avec chaque chien qu’il croisera.
Je m’engage à être honnête et transparente avec vous sur les objectifs atteignables en fonction de la situation ! Même si j’aime le challenge, je pense avant tout au bien être du chien et le dénaturé n’est pas dans ma philosophie 🙂
Comme l’a si bien dit Einstein avec sa célèbre citation « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera toute sa vie à croire qu’il est stupide. »
Je vous rassure, ce n’est ni l’objectif ni la méthode.
Au départ elles serviront à accroitre la motivation du chien mais elles seront éliminées rapidement.
Promis vous n’aurez pas les doigts qui sentent le fromage à chaque promenade !
Ma méthode de travail vous inclus entièrement dans l’éducation de votre chien.
Vous êtes ainsi acteur de ses apprentissages. Votre relation ne sera que plus complice avec votre chien.
Il n’y a que peu d’intérêts à ce que je vous rende un chien « clés en main » sans que vous ayez compris et participé au processus d’apprentissage. Vous allez partager un certain nombres d’années avec votre compagnon, autant que vous appreniez à le comprendre et que vous puissiez poursuivre les apprentissages de façon autonomes 🙂
Le comportementaliste intervient lorsque vous rencontrez un problème de comportement avec votre animal. Il va chercher l’origine du problème, décrypter l’histoire du chien, la relation que vous entretenait avec lui, chercher à comprendre pourquoi votre chien agit de la sorte.
Une relation équilibrée et des besoins comblés étant des prérequis indispensables pour faire évoluer un comportement, le comportementaliste est là pour améliorer la relation avec votre chien.
L’éducateur apprend au chien et par extension apprend au propriétaire à apprendre à son chien.
Les deux métiers étant complémentaires c’est pour cela que j’ai suivi une formation (Entre chiens, Tullins) me permettant d’acquérir des connaissances en éthologie, en neurophysiologie du comportement et en psychologie, basés sur les dernière recherches en neurosciences indispensables à leur exercice.
J’ai obtenu la certification et je suis à même de vous accompagner afin de rétablir la relation perturbée avec votre compagnon ainsi que d’éduquer votre chiot.
A l’heure actuelle en France il suffit de disposer de l’ACACED (formation de 14h avec un test sous forme de QCM) pour exercer en tant qu’éducateur canin.
Lors de ma formation j’ai pu approfondir mes connaissances sur les troubles du comportement chez le chien. J’ai ainsi eu l’apport théorique et pratique nécessaire à la prise en charge de chiens souffrant de pathologies comportementales : chiens phobiques, anxieux, ayant un syndrome de privation sensoriel, hyperactifs, souffrant de troubles de l’attachement, ayant des troubles de la communication, présentant des soucis au niveau de l’insertion sociale avec l’humain et/ou les congénères…
Ainsi je peux travailler en collaboration avec un vétérinaire psychiatre animalier pour prendre en charge le suivi éducatif/rééducatif indiqué par le vétérinaire (ordonnance de thérapie).
Je suis également à même de déceler un dérèglement comportemental chez le chien nécessitant d’être référé vers un vétérinaire psychiatre animalier afin d’obtenir un diagnostic et si nécessaire un traitement; seuls les vétérinaires sont autorisés à poser un diagnostic. L’objectif étant d’aider le chien, améliorer son quotidien et avoir un fonctionnement cérébral plus proche de la normale.
Les méthodes coercitives ou méthodes « traditionnelles » se basent sur la domination de l’animal. Il faut montrer qui est le plus fort, qui est le chef, le « mâle alpha » ! Et cela passe par les punitions. L’animal a peur des réprimandes de son propriétaire. C’était comme cela que les chiens étaient éduqués jusqu’à ce que les études prouvent que ces formes éducatives ne sont pas si efficaces que ça.
Aujourd’hui de plus en plus de personnes se tournent vers l’éducation positive. Pour autant les méthodes coercitives ont la peau dures et sont encore bien présentent dans l’esprit de nombreuses personnes.
Les méthodes positives sont trop souvent confondus avec des méthodes trop permissives. L’éducation positive vise à faire diminuer ou disparaître le comportement problématique (et augmenter celui attendu) sans passer par de la peur ou de la douleur chez l’animal et sans donner une saucisse à chaque demande. Pour exprimer son mécontentement face à un comportement inapproprié de son chien on va jouer sur le retrait de privilège. Le but étant que le chien soit proactif dans son apprentissage pour être motivé et non pas passif et « subir », on fait en sorte que le comportement attendu devienne le comportement par défaut.
L’éducation positive renforce la relation maître-chien, le propriétaire a confiance en son chien et trouve du plaisir à passer du temps avec lui, le chien a confiance en son maître, il sait que son être d’attachement ne va pas le frapper, lui hurler dessus, lui mettre un coup de laisse etc. Les apprentissages seront infiniment plus efficaces avec une relation de confiance. Les méthodes positives nous rappellent qu’il faut garder à l’esprit qu’autorité ne signifie pas violence. Un chien que l’on traine par la peau du cou pour le mettre dehors écoute t’il mieux qu’un chien qui sortira de la maison suite à l’ordre « Dehors » sans que l’on ait besoin de la toucher ?
Les méthodes coercitives sont toujours utilisés car elles sont souvent plus rapides que les méthodes positives. Mais elles trouvent leurs limites le jour ou la motivation du chien est plus forte que la peur qu’il a du propriétaire. Le premier risque étant que le chien se retourne contre l’humain et morde le jour ou ce sera la fois de trop.
Les méthodes positives sont durables. Une fois un comportement en place il n’y a pas de risque de le voir disparaître. Les comportement sont stables dans le temps, vous n’aurez pas de mauvaises surprises, votre relation avec votre chien ne se détériorera pas à chaque réprimandes et pour autant vous garderez toujours un contrôle sur votre chien. Un contrôle sain.
Hurler sur son chien, le soumettre en le plaquant au sol, l’attraper par la peau du cou, lui donner une saccade sur la laisse, le frapper, utiliser un collier étrangleur ou électrique, utiliser un pet corrector… La liste est malheureusement longue pour ce qui est des violences éducatives ordinaires.
La tendance est en train de changer, grâce aux études qui ont démontré les bienfaits des méthodes positives. Même si les méthodes coercitives restent très ancrées dans les pensées (il faut dominer son chien , le soumettre lorsqu’il fait une bêtise, ne pas le laisser monter sur le canapé parce qu’il risquerait de prendre le contrôle, manger avant lui, lui montrer qui est le mâle alpha à tout prix, bref autant d’idées reçues fausses et basées sur des études scientifiques réfutées) de plus en plus de personnes se tournent vers l’éducation positive.
Un chien complètement désocialisé ne tolérant plus aucun congénère sera très difficilement resocialisable : la resocialisation signifiant que le chiens accepte TOUS les autres chiens.
Des outils éducatifs existent pour vous permettre de croiser un autre chien sereinement.
Les chiens resocialisés grâce à des méthodes coercitives se trouvent dans un état de résignation.
La dyssocialisation primaire est également difficile à résoudre.
Vous pouvez venir à plusieurs tant que cela ne compromet pas l’apprentissage du chien. Les enfants sont les bienvenus, ils pourront ainsi apprendre les bons comportements à tenir vis à vis de leur chien.
Votre chien et vous 🙂
Le matériel classique à apporter est :
- un collier ou harnais suivant vos habitudes
- votre laisse habituelle
- des récompenses alimentaires/un jeu motivant : à définir ensemble suivant le plus intéressant pour votre chien.
- une muselière et une longe dans le cas d’un chien réactif humain
Il n’y a pas d’âge limite pour apprendre à son chien.
Bien qu’un comportement installé depuis des années soit beaucoup plus difficile à modifier qu’un comportement récent d’où l’intérêt de prendre le problème en charge le plus tôt possible puisqu’il faut « reprogrammer » le cerveau en créant de nouvelles connexions neuronales surtout si les réponses sont instrumentalisées, je serai ravie de recevoir vos chiens seniors en séance.
L’éducation vise à apprendre de nouveaux comportements à votre animal (on crée de nouvelles associations demande – comportement).
La rééducation consiste à réapprendre au chien à générer un comportement approprié dans une situation posant problème. Exemple : Ne pas courir après les cycliste, ne pas sauter sur les gens…
La rééducation demande plus d’efforts au chien puisqu’une réponse existe déjà dans son cerveau et que nous venons la modifier.
La méthode d’apprentissage positive G.É.R.E.R conçue par le docteur Sylvia Masson (vétérinaire spécialiste en médecine du comportement, psychiatre animalier) permet l’apprentissage durable d’un comportement.
Cette méthode se veut positive, respectueuse tout en gardant un chien motivé. Elle permet d’instaurer des comportements dans le temps en éliminant la motivation initiale.
Elle sera la base de tous les apprentissages pour votre chien.
Le temps de concentration d’un chien étant limité, il est préférable de travailler sur des périodes relativement courtes afin de conserver sa motivation et son attention et de ne pas le mettre en échec.
Lors d’une séance de suivi, après avoir pris les informations concernant les évolutions depuis la séance précédente, nous passerons à la phase de travail, toujours ciblée en fonction de vos besoins.
A la fin de la phase d’exercices je vous expliquerai ce que vous pouvez travailler de votre côté jusqu’à la prochaine séance pour continuer la progression.